jeudi 11 avril 2013

SEPA... le moment de passer à côté !

A compter du 1er février 2014 tout échange interbancaire se fera suivant la nouvelle norme européenne de transfert : le format SEPA (Single Euro Payments Area - Espace unique de paiement en euros). Que ce sigle signifie-t-il concrètement dans vos relations avec les partenaires financiers ?

La norme SEPA favorise les échanges intraeuropéens en vue notamment de réduire le coût et délais des opérations transfrontalières. Et pour quels changements ? Pour ceux qui n’ont pas mis en place de prélèvements clients, de récupérations automatiques des opérations bancaires... (flux EBICS anciennement ETEBAC) : rien, mais c’est l’occasion de s’y mettre et de gagner en productivité sur un flux crucial pour l’entreprise ! tout en mettant en place des tableaux de bord de trésorerie par exemple, pour un un pilotage fin alors que la crise commence à durer et qu’il est urgent de gérer au mieux ses encaissements / décaissements.

Pour ceux qui ont mis place des flux EBICS, qui prélèvent leurs clients, etc. C’est une révolution !! Car pour tous, il est urgent :


  • de contacter votre conseiller bancaire pour établir ensemble le planning de migration
  • obtenir votre identification créancier SEPA (ICS) et mettre en place la codification de vos mandats avec la référence unique de mandat (RUM) de 35 caractères : ces mentions devront figurer sur vos factures, échéanciers, etc. 
  • de recueillir l’intégralité des RIB BIC IBAN de vos débiteurs et créanciers 
  • préparer des mandats pour tous les clients prélevés si vous n’aviez pas préalablement signé d’autorisation de prélèvement et informer les clients de votre migration à SEPA ; Attention... le débiteur dispose de 8 semaines (mandat valide) à 13 mois (absence de mandat) pour contester le prélèvement !
  • d’interroger votre prestataires informatiques sur leur compatibilité avec le format (virement [fournisseurs, salaires], prélèvement, récupération de flux bancaires, etc.)

Les migrations sont estimées entre 6 et 12 mois suivant les structures et flux concernés ! il est urgent d’agir... 

plus d’information: www.sepafrance.fr

lundi 30 janvier 2012

Innovons ! pour développer le service ...

Comment et qu’exercerons-nous demain ? moins de saisie et de chiffres, vers un nouveau métier de conseil ?? d’ici là, la production des comptes reste toujours notre première source de chiffre d’affaires et il convient de préparer le cabinet aux nouvelles attentes des clients, qui ne se limitent pas à l’établissement des comptes annuels et des déclarations fiscales et sociales ! Nos clients souhaitent plus de réactivité, plus d’interaction et de collaboratif. Pour vous y aider, l’IFEC
renforce son avance en matière d’outils et son offre de services en vous proposant le premier Salon Innovation & Productivité à Lyon le 27 janvier : pour faire le point concrètement et pas à pas sur ces questions.


Cette rencontre innovante est le fruit du travail de Thierry Polak et Denis Barbarossa, entourés d’une équipe de 4 Experts-comptables investis sur ces questions d’innovation au service de votre outil de production et relation clients, mais également de recherche de productivité qui ne se trouve pas toujours dans la saisie. En effet, les procédures et les nouveaux outils de communication ou de traitement d’informations peuvent receler d’importants gains à réaliser.

Ce premier Salon Innovation & Productivité débutera par une plénière sur le cloud computing : de quoi parle-t-on réellement ? quels sont les outils, pour quels usages ? puis s’articulera autour de 4 parcours :

• communication interne et externe : e-mail, agenda partagé, site web comment faciliter
les échanges et gagner en réactivité
• nouvelles missions : facilitons le tableau de bord et le rendu au client
• cabinet et organisation de la production : quel process mettre en place et quelles
procédures de contrôle, la GED et son organisation
• cabinet et travail collaboratif : quelles procédures mettre en place pour quel contrôle, le partage des infos : quoi avec qui ?

L’IFEC vous propose une démarche nouvelle : les animations se feront en présence d’un groupe restreint de participants favorisant les échanges et dynamisant l’expérience utilisateur. Dans cet esprit, le retour d’expérience de ceux ayant déjà franchi le pas des outils connectés rend les échanges plus dynamique ; et étape par étape, les différentes phases de mise en œuvre vous seront détaillées, explicitées afin de repartir avec des outils pratiques pour une application rapide dans vos cabinets.

Premier salon intégralement dédié à l’innovation et à la productivité du cabinet, il est le fruit du travail en commission à l’IFEC de vos consœurs et confrères qui s’investissent, échangent sur les bonnes pratiques, leurs trouvailles. Vous aussi, venez vous enrichir de ces bonnes idées à mettre en œuvre rapidement au sein de votre cabinet. Les solutions proposées sont rapidement et facilement déployables, et vous permettront d’aborder la présentation des comptes à vos clients de manière plus rapide, plus simple. Par ailleurs, le collaboratif est une attente de nos clients, venez découvrir sa mise en fonctionnement et préparez demain avec plus de sérénité.

mardi 20 décembre 2011

une bonne résolution avant 2012 // Au coeur des réseaux

« Au cœur des réseaux, devenons incontournables »

Toujours plus de déclaratif ! est-ce là notre valeur ajoutée ? qu’il s’agisse du particulier ou du professionnel, le CSOEC nous promet monts et merveilles, faut-il s’en réjouir ? pas si sûr alors que la profession souhaite renouveler son image, installer le conseil et valoriser ses compétences.

Au cours d’une réunion sur le cloud computing (juin 2011), nous avons détaillé les intérêts pour les plus petits cabinets de s’équiper en externalisant les contraintes techniques d’installation, maintenance, sauvegarde, sécurité mais également, et c’est tout l’intérêt du cloud, favorisant le dialogue entre les différents outils utilisés au cabinet. Basé sur le modèle de la location tout compris, le cloud facilite l’arrivée de tout nouveau collaborateur ou le renouvellement du parc informatique. Dans le premier cas, la seule contrainte est la souscription d’une nouvelle licence, et dans tous les cas, aucune installation nécessaire, juste un ordinateur connecté à internet ! c’est l’idéal pour les petits cabinets ; pour les plus structurés, c’est l’assurance de travailler sur une même base de données à moindres coûts techniques car tous se connectent sur le même serveur sans mise en place d’outil de connexion lourds ni sauvegardes complexes. Le cloud computing assure une meilleure uniformisation des procédures, des données et donc une plus grande interchangeabilité des équipes.
Mais également, sur un modèle poussé à l’extrême, toutes les licences sont louées et hébergées permettant à tout le cabinet de travailler sur les mêmes versions et évitant ainsi les problèmes de lecture d’un poste à l’autre, par exemple sur Microsoft office®.
Ainsi équipé, le cabinet se concentre sur son métier et instaure un travail collaboratif avec ses clients, qui prennent une part active à la comptabilité comprenant mieux son intérêt en vue d’une information en quasi temps réel. L'expert-comptable prend place au cœur des réseaux, devenant le portail de ses clients et renforçant sa position de premier interlocuteur du chef d’entreprise. Placé au centre de la relation comptable et financière, libéré des contraintes techniques et en échanges réguliers avec son client, d’autres besoins seront mieux détectés par l’Expert-comptable et de nouvelles missions à valeur ajoutée mieux développées.

vendredi 26 août 2011

Le commercial pas tant accessoire que cela !

Résumé des épisodes précédents :
Notre past Président / omniscient nous annonce à grands renforts de communication qu'il a gagné, grâce à lui, la profession se développe ! après le particulier (un nouveau service à la personne est né ! préparons à facturer à 5,5% de TVA et permettre aux particuliers la réduction d'impôts de 50% sur nos prestations), le commercial ! A nous la gestion de patrimoine, les actes de commerce, etc.

Mise à jour août 2011
Durant l'été, bien connu pour ses crises financières et autres lois réformatrices discrètes, le blog du Conseil Supérieur annonce, oh surprise (tellement longtemps que l'IFEC vous le répète) que finalement, tout n'est pas bouclé... il manque tout de même un petit décret, mais promis, c'est pour bientôt (18 mois après la loi environ selon les dernières estimations) ; donc, avant la campagne de 2012 (la présidentielle, pas celle de nos instances...) on nous promet des avancées signées et certaines (biensûr)

en attendant, préparez demain (recommandation du blog) et donc scindez vos activités, anticipez l'interpro, restructurez vos pôles et cabinets, tout cela pour quel coût ?? quelles avancées concrètes ??
Expert-comptable et Commissaire aux comptes... Comment je fais pour permettre aux 2 activités de cohabiter si je réalise des actes de commerce en tant qu'Expert-comptable ?? interdit pour les Commissaires aux comptes ??

A voir,

vendredi 1 juillet 2011

Semaine de l'interprofessionalité

Alors... mercredi 29 juin, une soirée avec nos élus, des petits fours, une longue attente et pas de solution HELP YOURSELF... résumé de l'intervention qui se termine par le courageux Nicolas Vanier qui nous démontre qu'à force de volonté tout est possible,
et oui, il ne faut rien attendre de notre périmètre et de nos textes, prenons de l'avance !!

A contrario, jeudi 30 juin, le CJEC organisait sa soirée 400% en présence des Avocats Conseils d'Entreprises pour fêter :
- son 400ème adhérent, une belle progression !
- sa 4ème année de propositions concrètes et d'échanges constructifs autour de l'interprofessionnalité (initiée par votre scribe ;) )
- le before des Estivales, réunion biennale de la profession de demain

Donc, entre les grands discours et les vraies solutions, j'ai choisi,
merci Nina Camatta pour ton dynamisme et la pérennité des actions engagées précédemment

L'interpro une affaire à suivre...

mardi 7 juin 2011

La profession bousculée

Le Président / Secrétaire Général de l'Ordre nous avait pourtant dit que tout allait bien !! que le périmètre s'étendait, que son travail avait conduit à de nouvelles missions...
Mais alors que se passe-t-il dans le milieu de l'expertise comptable ?

toujours plus de déclarations à l'initiative de notre tutelle
toujours moins de conseil, plus trop de temps entre janvier et juin...
toujours moins de marge, car les prix stagnent / baissent alors que nos coûts augmentent !!
hausse des salaires, hausse des loyers, hausse des coûts informatiques, hausse des obligations déclaratives...

et il nous est promis de nouvelles missions... le déclaratif (encore !) pour les personnes physiques... belle perspective

Xerfi lui même nous l'annonce : préparerons la profession de demain... (cliquer pour voir la video)

lundi 18 avril 2011

Interprofessionnalité : il reste du chemin

Petit résumé des avancées engagées depuis quelques années

Régulièrement l’interprofessionnalité est évoquée, soit de manière positive au travers de nos travaux, de ceux de la Compagnie des Conseils & Experts Financiers (CCEF), des attentes des professionnels ou de la charte de collaboration interprofessionnelle signée en 2006 par les Présidents de l’Ordre des Experts-comptables, du Conseil National des Barreaux et le Conseil Supérieur du Notariat ; parfois de manière plus négative, liée aux différents historiques que certains se complaisent à faire resurgir, généralement en période électorale !
Mais il est, à notre sens, inévitable d’avancer, ne serait-ce que pour être en phase avec les attentes de notre marché.

Rappel :
Le Rapport Attali critiquait vivement les professions réglementées pour leur manque d’ouverture et le coût de leurs conseils… alors que le Rapport Longuet jetait les bases d’une nouvelle forme de collaboration entre professionnels en même temps qu’était définie la profession libérale. Puis vint le contreseing (préconisé par la Commission Darrois), matérialisant la volonté pour les avocats de bénéficier d’un acte juridique plus sécurisé, entre l’acte notarié et le sous seing privé.
Au cours de l’année 2010, les échanges entre le Conseil National des Barreaux (CNB) et le Conseil Supérieur ont permis de trouver un terrain d’entente… le contreseing contre l’extension de l’article 22 de l’ordonnance au profit des activités de conseil auprès des particuliers notamment, une (r)évolution ou la matérialisation d’une réalité de terrain ?

Nos convictions :
Premier conseil de l’entreprise, l’Expert-comptable rassure et conseille l’entrepreneur, ses avis nourrissent la réflexion et appellent d’autres besoins. Il lui faut ainsi sans cesse relayer, auprès de compétences externes via des partenariats plus ou moins formalisés, pour s’assurer de rendre un service toujours plus global tel que le souhaitent nos clients. Ainsi, l’Expert-comptable n’est-il pas au cœur de ce réseau de compétences à tisser et étendre sans cesse ?... car nous ne pouvons plus tout maîtriser et devons inventer ce Guichet Unique !
Et alors que tout sujet concerne in fine le droit, la comptabilité, la gestion et la finance, nous devons nous positionner en « chef de projet » selon les problématiques. Notre marché évolue, passant du 1.0 au 2.0… d’un monde technique et productif, nous glissons vers un monde collaboratif où l’homme et sa compétence reprennent leur place au sein d’un réseau. Il est d’autant plus indispensable que nous échangions pour organiser nos savoirs. Car nous n’avons pas les mêmes modes de travail et nos sciences sont complémentaires ! chacun d’entre nous a intérêt à fonctionner en mode projet pour faire gagner son client. L’addition de nos compétences ne doit pas conduire à un surcoût pour le client mais au contraire à une vision plus large et donc une meilleure solution à son interrogation.

C’est ainsi que nous voyons l’interprofessionnalité : un moyen de démontrer notre capacité à travailler en équipe, d’étendre nos compétences, pas forcément notre terrain de jeu à l’heure de la déréglementation souhaitée par l’Europe. En anticipant, échangeant, nous serons plus forts unis demain, qu’esseulés à défendre un périmètre voué à se réduire. Car nous ne sommes pas omniscients, nos connaissances ont des limites à ne pas dépasser afin d'éviter des revers commerciaux voire de couteux litiges. Il en est de même pour les professionnels qui travaillent avec nous.

Ainsi l’IFEC milite depuis près de 20 ans pour l'interprofessionnalité constructive. Nous avons participé avec les syndicats des avocats et de notaires à de nombreuses séances de réflexions sur un avenir plus ou moins commun, à des conférences communes, salons divers mettant en avant les savoirs de chacun. Qu’il s’agisse du salon de la transmission ou des matinales de l’installation, c’est naturellement que nous nous tournons les uns vers les autres.

Derniers rebondissements…
Aujourd’hui, enfin, se concrétise une première étape vers l’interprofessionnalité. Nos efforts et nos convictions portent leurs fruits. Le sénat a adopté début décembre le principe d’une interprofessionnalité capitalistique entre professions réglementées puis l’assemblée nationale lors d'une deuxième lecture. Des avancées notables ont été consacrées ces deux dernières années, reste la mise en œuvre et la constitution de structures mixtes adaptée à nos modes d’exercice, pour affronter un marché de plus en plus capitalistique et consommateurs de compétences.
C’est pourquoi, cette loi, portée par l’Ordre, nous paraît limitée car uniquement intéressé aux aspects de détention du capital et malheureusement par l'intermédiaire de société d’exercice libéral (SEL), type de société très peu usité par nos professions d’Expert-comptable ou Commissaire aux comptes. Cela démontre une faible volonté de nos instances d’avancer sérieusement sur le terrain pour faciliter la mise en œuvre du dispositif.

En outre alors que nos professions s'ouvrent à des activités commerciales accessoires permises par la loi de juillet 2010, celles-ci ne seront pas autorisées dans les structures interprofessionnelles, un frein supplémentaire… Et que dire de la compatibilité entre ces activités et celle Commissaire aux comptes, incompatible avec toute activité commerciale, même accessoire ! Devrons restructurer nos cabinets ? séparer l'expertise et le commissariat dans des entités séparées, voire détenues par des associés distincts ? Est-ce là l'avenir que souhaite le Conseil Supérieur ??

L'IFEC a concrétisé son objectif au travers de sa participation au Rapport de Me Longuet (décembre 2009). Et l'Ordre a repris la première étape de nos propositions à savoir l’interprofessionnalité capitalistique sans afficher sa volonté d'aller vers l’interprofessionnalité d'exercice, but ultime à atteindre afin de garantir le service global attendu par nos clients, à l’image de ce que certains de nos voisins vivent.

Le Conseil Supérieur nous a sollicité pour négocier à ses cotés l'interprofessionnalité. Nous avons accepté et bien nous en à pris car peut être n’y aurait-il toujours pas d'interprofessionnalité sans notre farouche volonté d'ouverture, sans nos travaux préalables et les années d’échanges avec les élus et professionnels juridiques.

Et demain ?
Nous continuerons notre actions pour une interprofessionnalité concrète, car unis nous serons plus forts pour défendre notre vision des professions libérales et réglementées ; alors n’hésitez pas à venir échanger avec nous et inventer votre futur.

A votre écoute !

Denis Barbarossa

Vice-Président IFEC Paris/Ile-de-France

Président National CJEC 2008-2010


avec Florent Burtin

Président IFEC Paris / Ile-de-France

Trésorier National IFEC